Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d'une folle vitesse [...]
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ...

Nicolas Boileau

lundi 19 novembre 2012

Eh ben mon cochon !!!

Depuis plusieurs semaines, j'étais en panne de fil pour finir mon ti cochon. Mercredi dernier, je vais consulter une copine ophtalmo dans une région où j'ai habité et travaillé il y a plus de 20 ans. Je me souvenais qu'à Palaiseau il y avait une mercerie fort intéressante. Je décide de profiter de ce tout petit périple pour y retourner.
 
Incroyable, j'ai retrouvé de suite le parking devant le tribunal ! Plus difficile pour la mercerie que je voyais juste en face dans mes souvenirs. Eh bien, mes souvenirs étaient bons. La mercerie a juste déménagé 500 m plus haut et j'y ai trouvé mon fil !
 
Voici donc ma broderie enfin terminée :



J'ai quand même envie de parler de mon usine où je travaillais. De magnifiques bâtiments en meulière. Je savais que tout avait été bradé et je me suis retrouvée devant elle. Mais là, mon menton en est tombé. Plus rien. Rien, rien. Tout a été rasé. Il n'y a plus qu'un terrain vague. Un beau projet d'habitation devrait voir le jour, mais quand même, je me sens un peu "vieille conne" à regretter mes vieilles pierres...

 
Pour ceux ou celles qui sont dans le coin, je recommande quand même la mercerie, très très riche en tissus pour patchwork : http://www.mercerie-dhier-et-daujourdhui-91.fr/

2 commentaires:

  1. Heureusement qu'il y a le cochon pour te consoler.. Cà fait drôle quand on retourne sur son lieu de travail et qu'on voit les changements, quels qu'ils soient....

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    1. Oui, mais là, y'avait plus rien, le vide, le néant !!!

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