Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d'une folle vitesse [...]
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ...

Nicolas Boileau

mardi 26 avril 2011

Côté PHIL

Phil, c'est mon chéri d'amour que j'aime très fort. Que croyez-vous qu'il fait pendant que je m'adonne à mon addiction filesque ?
Et bien, comme tout petit garçon, il aime les maquettes de voitures et de motos. Et il en construit.

Mais attention, pas n'importe lesquelles ni n'importe comment.

D'abord, il faut les trouver. Ce n'est plus tellement à la mode, il y en a peu dans les magasins de jouets. La mine, c'est Ebay. Il commande beaucoup de "collectors" en ligne. Ça arrive du monde entier à la maison. Ça fait toujours quelque chose de découvrir ces vieilles boites parfois encore sous blister.

L'intérêt, comme dit Phil, c'est que quand la boite n'est pas encore ouverte, ça peut valoir très cher. Après des heures et des heures de montage, ça vaut plus rien.

Moi je suis d'accord avec lui. Ça n'a plus de valeur marchande, mais la valeur sentimentale, le sentiment de l'oeuvre accomplie, l'aboutissement d'un travail et le regard de ceux qui vous aiment sur ce que vous avez réalisé, ça n'a aucun prix. C'est ce que j'appelle le luxe.


Après, donc, il y a le montage. Ne croyez pas qu'il se contente de suivre la notice (parfois en japonais). Il cherche à coller le plus à la réalité. Donc, il va faire des recherches sur le web pour avoir des images du vrai véhicule. Trouver "le" détail qu'il va falloir rajouter à la maquette et surtout trouver les couleurs authentiques qu'il se procure chez Tamiya (en bombes).

J'espère, en écrivant ceci, que je n'ai pas trahi l'esprit de sa passion.

Je termine par ce qu'il dit souvent à propos de ses maquettes et de mes ouvrages : "C'est vachement important puisque ça ne sert à rien".

Voici donc une première réalisation : une jolie petite 4CV




Enjoy !

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